Les conséquences de l’agriculture conventionnelle sont dévastatrices : dégradation des sols, pollution de l’eau, perte de biodiversité et risques sanitaires liés à l’usage excessif de produits chimiques. Face à ces externalités négatives, il devient urgent de faire connaitre et promouvoir les solutions durables et respectueuses de l’environnement et des populations..
Du 11 au 12 septembre 2025, le Centre pour la Justice Environnementale Togo (CJE-Togo) a organisé à Tado, une localité du sud-est du pays située à la frontière du Bénin, une campagne de sensibilisation et de conscientisation sur les dangers de l’agriculture industrielle et les avantages de l’agroécologie. Cette initiative s’inscrit dans la mission du CJE-Togo qui œuvre pour une justice sociale et environnementale à travers la promotion des bonnes pratiques agricoles en harmonie avec la nature, qui ne sont d’autres que les pratiques agroécologique une illustration forte de la souveraineté alimentaire.
Durant ces deux journées de mobilisation communautaire, les participants ont été formés à des pratiques bio-agricoles, une forme d’agriculture utilisant les produits biologiques à la place des intrants chimiques. Ils ont ainsi appris la fabrication de compost naturel, notamment la méthode Bokashi, qui permet de régénérer les sols et d’améliorer leur fertilité sans recourir aux intrants chimiques.
Ils ont également découvert les techniques de production de biopesticides à base de ressources locales, une solution efficace et écologique pour protéger les cultures tout en préservant la santé humaine et l’environnement. Des échanges d’expériences ont aussi permis aux agriculteurs et membres de la communauté de partager leurs savoirs, leurs réussites et leurs défis, favorisant un apprentissage collectif et l’appropriation des pratiques durables.
À travers cette activité, le CJE-Togo entend renforcer la résilience des écosystèmes, améliorer la santé des populations et consolider la souveraineté alimentaire des communautés rurales.
L’agroécologie est ainsi promue comme une véritable solution aux défis posés par l’agriculture industrielle. L’expérience de Tado illustre la nécessité d’un modèle agricole plus juste, équitable et respectueux de la nature, capable de répondre aux besoins présents sans compromettre ceux des générations futures.